mercredi 30 juin 2010

Seagate lance le premier disque dur de 3 To, mais à quoi bon ?

Seagate FreeAgent GoFlex Desk Hard Drive
La roue tourne… et c'est aujourd'hui au tour de Seagate d'atteindre un nouveau cap dans le domaine du disque dur. Le fabricant a effectivement annoncé le premier disque dur de 3 To au format 3,5 pouces au monde, succédant ainsi à son éternel rival Western Digital qui avait quant à lui remporté la course des 2 To il y a un an et demi.

Le nouveau recordman n'est toutefois proposé pour le moment qu'en version externe. Le Seagate FreeAgent GoFlex de 3 To n'offre en outre en standard qu'une interface USB 2.0, qui requiert au bas mot une quinzaine d'heure pour le remplir, en prenant l'optimiste hypothèse qu'il fonctionne au débit maximal théorique de l'interface (480 Mbps soit 60 Mo/s). Mais il bénéficie du concept modulaire GoFlex, qui permet d'en remplacer la base par un modèle optionnel, prenant en charge le FireWire 800, l'eSATA ou encore l'USB 3.0.

Seagate n'a malheureusement pas détaillé les caractéristiques techniques du disque dur abrité par ce boitier, pas plus qu'il n'a mis en garde contre ses pré-requis. On ne connait donc ni sa vitesse de rotation, ni sa quantité de mémoire cache, ni son interface interne (Serial ATA à 3 ou 6 Gbps), ni le nombre et la densité de chacun de ses plateaux, ni même les taux de transferts qu'il offre.

Trois téraoctets pour quel usage ?

Tout juste peut-on soumettre l'hypothèse qu'il n'est pour l'heure disponible que sous forme externe parce qu'il se heurte à de trop nombreux obstacles ? En effet, nul doute que certains utilisateur ont déjà ou auront prochainement l'utilité de 3 To, tels que ceux qui manipulent de grandes quantités de fichiers en haute définition ou sans compression (photo, audio ou vidéo), mais un disque dur de 3 To n'est pas à mettre entre toutes les mains.

La malédiction du 3 reprend de plus belle. En effet les systèmes d'exploitations qui ne tirent pas parti de plus de 3 Go de mémoire vive (notamment toutes les versions 32 bits de Windows), mais d'autres aussi, sont aussi celles qui ne prennent pas en charge une partition de 3 To. En cause, la méthode d'adressage LBA qui plafonne en 32 bits à 2,1 To. Solution : découper son disque dur en plusieurs partitions inférieures à 2,1 To ou utiliser un système d'exploitation 64 bits, encore qu'il y ait aussi des problèmes avec le secteur de démarrage MBR (utilisé par Windows), le RAID ou certains contrôleurs de disque dur. En le cantonnant à un usage externe, Seagate en écarte donc l'utilisation au sein d'une grappe RAID ou l'utilisation en disque de démarrage, et évince ainsi la plupart des limitations.

Quoi qu'il en soit le Seagate FreeAgent GoFlex de 3 To est d'ores et déjà commercialisé aux Etats-Unis au prix public de 250 dollars. Son prix et sa date de lancement en Europe n'ont pour l'heure pas été évoqués.

Samsung lance un netbook estival adapté à l'extérieur

Samsung N230
Samsung tombe à pic ! Le fabricant coréen profite effectivement du début de l'été, qui se montre enfin en France, pour annoncer le lancement imminent d'un nouveau mini portable dont la fiche technique en fait un modèle particulièrement adapté à une utilisation en extérieur.

Le Samsung N230 promet pour ce faire une autonomie record et dispose d'un écran à dalle mate. Ce traitement limite les reflets qui font facilement un miroir d'un écran brillant dans un environnement lumineux. Comble de l'ironie, c'est ici le boitier qui arbore une finition brillante, contrairement à l'écran, et non l'inverse comme on a l'habitude de le voir.

On retrouve par ailleurs la fiche technique devenue standard avec un écran WSVGA de 10,1 pouces, un processeur Intel Atom N450, et non le tout récent modèle à contrôleur de mémoire vive DDR3, une puce graphique Intel GMA 3150, 1 Go de mémoire vive DDR2 et un disque dur de 250 Go.
Samsung N230 de dos
Un modem 3G complète en option le Wi-Fi N et le Bluetooth 3.0 qui sont quant à eux de série.

Le Samsung N230 est livré sous Windows 7 Edition Starter et est proposé avec une batterie à 3 ou 6 cellules, cette dernière offrant donc d'après le fabricant une autonomie de 13,8 heures. Il est d'ores et déjà disponible aux Etats-Unis pour un prix public équivalent à 400 euros. Son prix et sa date de lancement en Europe n'ont pas encore été communiqués.

Acer lance un netbook avec Android en guise d'OS d'appoint

Acer a récemment lancé la commercialisation en France du renouvellement de la famille Aspire One, constituée pour l'heure de deux mini-portables qui mettent l'accent sur leurs prix bas.

Acer Aspire One D260

Android en appoint
Nouveau prix d'entrée du fabricant, l'Acer Aspire One D260 ne manque pas pour autant d'être innovant. S'il est animé par une configuration on ne peut plus commune, il est en revanche l'un des rares (sinon le seul ?) à embarquer en standard Android en plus de Windows XP, sans qu'on ait plus de précision sur les adaptations esthétiques ou fonctionnelles.

Ce système d'exploitation en partie open source, bien qu'il ait été originellement conçu pour les téléphones mobiles, permet dans le cadre d'un ordinateur portable de démarrer en un temps record, comme le ferait certes une autre distribution Linux, tout en offrant un environnement connaissant un certain engouement.

Il s'articule donc autour d'un écran WSVGA à rétro-éclairage à LED de 10,1 pouces et abrite un Intel Atom N450, 1 Go de mémoire vive et un disque dur de 160 Go. Il se contente d'une connectique sans fil Wi-Fi N et ne propose ni Bluetooth ni modem 3G, pas même en option. Sa batterie à 3 cellules de seulement 2 200 mAh offre enfin une autonomie non communiquée, mais une batterie à 6 cellules est disponible en option.

L'Acer Aspire One D260 est donc dès aujourd'hui disponible en France au prix public de 250 euros.

Une remise à niveau
L'Aspire One 533 est quant à lui le mini-portable standard, calqué sur ce qui semble être la configuration de référence tacite du segment.

Il abrite l'un des récents processeurs Intel Atom N455, intégrant désormais un contrôleur de mémoire vive DDR3, 1 Go de mémoire vive à cette norme légèrement plus rapide et moins gourmande en énergie et un disque dur de 250 Go. On retrouve le sempiternel écran WSVGA de 10,1 pouces, du Wi-Fi N et une batterie à 3 cellules. C'est en revanche Windows 7 Edition Starter qui a cette fois été retenu.

L'Acer Aspire One 533 est quant à lui commercialisé au prix public de 300 euros.

mercredi 9 juin 2010

Twitter passe la barre des 2 milliards de gazouillis par mois

Twitter
Le site Pingdom a délivré hier les statistiques du mois de mai concernant Twitter, et a ainsi révélé que le site de microblogging avait dépassé les deux milliards de tweets mensuels le mois dernier.

Un chiffre conséquent et très symbolique de l'évolution rapide du réseau social, qui avait dépassé le milliard de tweets mensuels en décembre 2009. Pingdom fait le détail de ce « score », et indique que les 2 milliards de gazouillis correspondent à 64 millions de tweets par jour, 2,7 millions par heure, 44 481 par minute et 741 par seconde. Le chiffre englobe la totalité des messages envoyés via le site de Twitter, mais également via toutes les applications exploitant les APIs du service.

Pingdom avait estimé en début d'année que Twitter dépasserait les 6 milliards de gazouillis mensuels début 2011. Si le site de statistiques se ravise quelque peu, il estime que la plateforme « évolue avec un rythme sain : doubler le volume de tweets en 6 mois, ce n'est pas un petit exploit » estime-t-il.

Reste à savoir si la tendance va perdurer pour Twitter, qui a fêté il y a quelques jours ses 15 milliards de gazouillis.

Twitter 2 milliards

mardi 8 juin 2010

HP : bientôt des imprimantes connectées

Logo HP
Le New York Times rapporte que le fabricant HP est sur le point de dévoiler une nouvelle génération d'imprimantes spécialement conçues pour les nouveaux usages web.

Connectées à Internet, les machines embarqueront un écran tactile mais disposeront surtout de leurs propres adresses email. Vyomesh Joshi, PDG de Hewlett Packard, explique qu'il s'agit-là de repenser les usages de l'imprimante à l'ère du tout-numérique. En effet, pour des raisons écologiques mais aussi économiques, les gens auraient tendance à moins imprimer. Quoiqu'il en soit, M. Joshi reste optimiste : « nous pensons que l'année prochaine il y aura plus d'impressions de contenus web que d'applications de traitement de texte ». Par ailleurs il estime pouvoir vendre 15 millions d'imprimantes connectées en 2011.

Pour l'utilisateur, il suffira donc de prendre un cliché depuis son téléphone et de l'envoyer par email... à son imprimante. HP a également signé des partenariats avec 40 sociétés afin de développer des logiciels et services périphériques en utilisant l'interface de programmation de ces imprimantes.

Ce type d'imprimantes devrait se révéler particulièrement intéressants pour les mobinautes et passer outre les problèmes liés aux pilotes manquant pour certaines systèmes d'exploitation. A terme, ces nouveaux appareils pourraient également remplacer les traditionnels fax. Reste à savoir si l'utilisateur pourra tout de même modifier les options d'impression à la volée mais surtout si HP a prévu un dispositif anti-spam...

Ces modèles seront commercialisés entre 99 et 400 dollars.