Ce procédé tire parti des radiations électromagnétiques issues des antennes de radio et de télévision, des points d'accès WiFi, sans oublier celles des relais de téléphone. À l'instar des puces RFID, cette technologie convertit ces radiations en énergie.
Le prototype actuellement en fonctionnement peut pour l'heure produire 5 milliwatts, l'objectif étant d'atteindre 50 milliwatts. Il s'agit pour ce faire d'élargir la plage de fréquence sur laquelle le dispositif récupère l'énergie, d'environ 500 MHz à 10 GHz, une bande sur laquelle de nombreux canaux sont utilisés.
Le fabricant finlandais envisage en outre de combiner cette dernière à d'autres sources écologiques comme l'énergie solaire, et ainsi dépasser les 50 milliwatts. Si tous les chercheurs s'accordent à dire que l'objectif est ambitieux, Nokia espère toutefois commercialiser cette technologie « dans trois à quatre ans ».