lundi 27 juillet 2009

Vers la commercialisation de films sur carte mémoire ?

Carton annoncé, Pirates des Caraïbes 2 est parti à l'abordage du box-office avec succès (plus de 6,6 millions d'entrées). Le troisième et dernier volet est attendu pour le 23 mai.
En attendant l'hypothétique généralisation de la dématérialisation des contenus culturels, certains acteurs du domaine s'essayent à de nouveaux supports de distribution. Après une première tentative dans le domaine de la musique, Disney a aujourd'hui annoncé qu'il allait distribuer certains de ses films sur carte microSD. En échange d'un surcout d'une dizaine d'euros, les acheteurs bénéficieront d'une copie de sauvegarde de leur film sur carte mémoire, qui accompagnera obligatoirement un DVD et ne sera pas vendue séparément.

Dans un premier temps réservée au Japon, cette initiative permettra aux consommateurs de regarder leurs films chez eux ou en déplacement sur leur téléphone ou baladeur, dont de nombreux modèles sont désormais équipés d'un emplacement microSD. Toutefois, si l'industrie du disque a enfin abandonné les verrous numériques, les studios de cinéma s'acharnent à verrouiller leurs contenus, au détriment de la contrainte qu'ils représentent pour les consommateurs.
Carte mémoire Sandisk MicroSD 16Go
Les films de Disney seront effectivement affublés d'un DRM, ce qui ne manquera pas de limiter les dispositifs sur lesquels ils pourront être lus.

En France, une telle initiative permettrait enfin aux utilisateurs de ne plus avoir à contourner (illégalement) la protection anti copie de leurs DVD pour en faire une copie sur la carte mémoire de leur téléphone portable, pour laquelle ils ont pourtant payé une taxe pour copie privée.

Disney commercialisera donc au Japon les films des sagas « Pirates des Caraïbes » et « Benjamin Gates » à partir du mois de novembre.